La demande de détatouage laser est en plein essor, directement liée à l’augmentation de la pratique des tatouages de tous genres.
Le détatouage laser est surtout intéressant pour les tatouages artistiques (professionnels ou amateurs). En revanche le traitement des tatouages cosmétiques (sourcils, contour des lèvres, grains de beauté) expose à un risque d’échec et de changement de couleur en raison de la présence de fer dans les encres utilisées.
Le détatouage par laser, sans cicatrice, est aujourd’hui rendu possible par les lasers dits « pigmentaires » dont la durée d’impulsion est extrêmement courte et permet ainsi de fragmenter l’encre du tatouage sans avoir le temps blesser la peau environnante. Il s’agit d’une technique supérieure aux procédés antérieurs (chirurgie, dermabrasion, laser ablatifs) qui présentaient un inconvénient cicatriciel important.
Les toutes dernières générations de laser comme le Picosure® permettent de supprimer les tatouages sur tous les types de peaux, mais les résultats en cas de tatouages par encre classique sur peaux claires restent plus simples à obtenir.
Pour réaliser un détatouage, plusieurs séances sont nécessaires, car l’effet du laser s’arrête aux premières couches de peau qui blanchissent par formation de bulles gazeuses d’origine photo-mécanique. De plus, les fragments de pigments formés par les impacts laser, étant progressivement éliminés par les macrophages et dans le système lymphatique, un délai de plusieurs semaines est nécessaire entre deux séances.
Le détatouage laser est donc un traitement parfois long, qui dans certains cas peut même s’étendre sur plus de 2 ans pour un tatouage professionnel (dense, épais, profond).
Les nouvelles générations de lasers pigmentaires comme le Picosure® ont donc de nombreux avantages :
Les lasers Picosure® existent dans plusieurs longueurs d’onde et permettent également de traiter les encres colorées.
L’exposition solaire doit être évitée avant et après la séance.
Protection oculaire systématique.
Une séance de laser vasculaire dure entre 5 et 30 minutes en fonction de la taille et de la densité de la zone traitée.
Elle est assez sensible voire douloureuse (plus que l’acte de tatouage) et nécessite souvent l’application de crème analgésique 30 minutes avant la séance.
Un claquement et une chaleur sont ressenties à chaque impact. Le blanchissement transitoire de l’encre est immédiat puis suivi d’une rougeur.
Après la séance, une rougeur de la peau est présente sur la peau traitée de même qu’un œdème et quelques ecchymose éventuelle. Une crème cicatrisante de type Cicalfate® est réalisé pendant une semaine.
Le tarif d’une séance est à partir de 350 euros.
Aucune prise en charge par la sécurité sociale n’est effectuée.